Le Devoir - Depuis cinq ans maintenant, Stephen Harper se rend dans le Grand Nord du pays afin de renforcer le sentiment d'appartenance des Canadiens à l'égard de l'Arctique. Si cette courte visite annuelle permet d'attirer l'attention sur l'immensité du territoire nordique et d'aborder (souvent par l'entremise des médias) certains enjeux pressants des Canadiens du Nord (santé, logement, éducation, emplois, infrastructures), il n'en reste pas moins que l'Arctique de Stephen Harper est surtout fondé sur une rhétorique de la peur.