GERIQ

Article scientifique - 23 février 2022

The Federated Entities in Environmental Treaties (FEET) Dataset: Questioning Conventional Wisdom on Green Paradiplomacy

Stéphane Paquin, Jean-Frédéric Morin, Véronique Fournier, Canadian Journal of Political Science, Vol. 55, 2022, pp. 226–241
La littérature existante sous-estime la contribution des entités fédérées aux accords internationaux sur l’environnement. Cette note de recherche présente une nouvelle base de données sur le rôle des entités fédérées dans 2 077 accords environnementaux. Nous démontrons la valeur de cette base de données en révisant certaines idées reçues découlent de la littérature. La littérature existante présume souvent que 1) la participation des entités fédérées aux accords environnementaux est un phénomène récent ; 2) ce phénomène est mené par les entités fédérées des démocraties occidentales ; 3) il s’est accéléré en réponse à la crise climatique ; et 4) il est mené par le même mouvement qui favorise la participation de divers acteurs non-étatiques. Cette note de recherche remet en question ces idées préconçues et illustre comment la nouvelle base de données permet d’éclairer le rôle des entités fédérées dans la gouvernance environnementale.
Article scientifique - 17 février 2022

La réforme inachevée : le fédéralisme canadien et le rôle des provinces dans les négociations internationales

Stéphane Paquin, Revue québécoise de droit international, Hors-série, 2022, 39p.
Au Canada, la Loi constitutionnelle de 1867 n’attribue pas formellement la compétence des affaires étrangères au gouvernement fédéral et aucun article de la constitution ne spécifie qui peut conclure des traités internationaux. Depuis les années 1960, le gouvernement du Canada affirme cependant détenir le monopole des négociations internationales, monopole qui est contesté depuis 1965 par la Doctrine Gérin-Lajoie. Depuis 1945, et même avant pour certains enjeux, les négociations internationales, notamment en matière de droits de la personne, d’éducation, de santé publique, de travail, de commerce, d’environnement et de changement climatique, affectent de plus en plus profondément les champs de compétence des provinces. Avec ces transformations, il devient difficile pour les provinces d’accepter la prétention au monopole des affaires étrangères du gouvernement fédéral, car cela signifierait que le gouvernement canadien ferait indirectement ce qu’il ne peut faire directement. En réaction à ce phénomène, plusieurs provinces cherchent depuis maintenant plus de 60 ans à influencer les négociations internationales d’accords qui les concernent menées par le gouvernement fédéral. Les négociations internationales au Canada ont ainsi rendu inévitable la création de mécanismes de gouvernance à paliers multiples entre le gouvernement fédéral et les provinces canadiennes en la matière. Fait peu connu, si toutes les tentatives de réforme de la constitution sur cet aspect se sont soldées par des échecs, des accords intergouvernementaux ont néanmoins été conclus sur plusieurs domaines (Droits de la personne, Conférence de La Haye en droit international privé, éducation, Francophonie, UNESCO). Dans d’autres domaines comme les négociations commerciales et les changements climatiques, il est fréquent que les provinces soient associées aux négociations même si l’arbitraire fédéral demeure un enjeu d’importance et que la question de la place des provinces dans les négociations internationales demeure entière.
Article scientifique - 14 février 2022

“All in” climate regime: federated states as autonomous participants to the Paris Agreement the cases of Québec and California

Annie Chaloux, Philippe Simard, Hugo Séguin, Canadian Foreign Policy Journal, 14 février 2022, 21p.
Dans un contexte où la province de Québec (Canada) et l’État de Californie (États-Unis d’Amérique) se sont engagés à prendre des mesures ambitieuses, conformément à l’Accord de Paris et indépendamment de leur gouvernement central, cet article pose la question de savoir si ces États fédérés mettent réellement en œuvre les dispositions de l’Accord de Paris dans leurs propres juridictions.
Notes de recherche - 31 janvier 2022

Favoriser les relocalisations industrielles au Québec par le biais des politiques publiques III: Aperçu des initiatives occidentales et leçons pour le Québec

Hubert Rioux, Stéphane Paquin, Robert Laplante, Institut de recherche en économie contemporaine, 31 janvier 2022, 84 pages.
Bien que les entreprises manufacturières puissent faire face, particulièrement en ces temps de crise, à plusieurs incitatifs à la relocalisation de leurs chaînes de valeur, un nombre tout aussi, sinon plus important de désincitatifs et d’obstacles peut ralentir, reporter ou carrément empêcher la mise en œuvre de stratégies allant en ce sens, dont en premier lieu la profonde intégration de ces entreprises à ces chaînes de valeur internationalisées. Les auteurs concluent qu’un éventail de politiques publiques est nécessaire afin d’accélérer ou simplement de provoquer des efforts de relocalisation et de substitution dans certains secteurs clefs.

Dans les médias

TOUTES LES INTERVENTIONS
23 septembre 2022

L’heure juste: un candidat de Québec solidaire mélange socialisme et social-démocratie

Le Journal de Québec - Entrevue réalisée avec Philippe Langlois
14 septembre 2022

Le troisième lien « ne passe pas le test climat », selon une étude

La Presse + - Entrevue réalisée avec Henri Ouellette-Vézina 
14 septembre 2022

Ce que proposent les partis pour l’environnement est-il suffisant ?

Le Devoir - Entrevue réalisée Alexandre Shields et Marie-Ève DuSablon
6 septembre 2022

Engagement de la CAQ pour la carboneutralité: Entrevue avec Annie Chaloux

Ici Radio Canada - Entrevue réalisée avec Laurie Dufresne
Lancement - 25 octobre 2021

Publication de la troisième édition de la revue le Climatoscope

Pour ne pas sombrer dans le pessimisme et la résignation, le 3e numéro du Climatoscope s’inscrit dans un mode « solutions » : • Comment encadrer l’obsolescence prématurée des objets? • Quelles sont les nouvelles pratiques en urbanisme pour s’adapter aux changements climatiques, comme la lutte aux ilots de chaleurs urbains? • Comment l’agriculture peut-elle réduire ses émissions de GES et maintenir une diversité alimentaire? • Dossier spécial « Perspectives municipale » à l’aube des élections au Québec Voici une série des thèmes abordés dans le numéro #3 du Climatoscope, la revue francophone de vulgarisation scientifique sur les changements climatiques.
Conférence - Jeudi 27 mai - 12h30 à 13h30

Bar des Sciences du Climatoscope – Les Citoyen.nes face aux Changements Climatiques : Victimes et Bourreaux?

Bar des Sciences organisé par Le Climatoscope
Les actions des citoyens et citoyennes sont un levier essentiel dans la lutte aux changements climatiques, en parallèle des décisions des différents paliers de gouvernement. Qu’en est-il en 2021 du degré de mobilisation des Québécois et Québécoises dans la lutte aux changements climatiques? Si changer de mode de vie n’est jamais simple, certains de nos processus mentaux et psychologiques favorisent presque à notre insu l’inaction plutôt que le changement. La mobilisation de citoyens et citoyennes contre l’exploitation des hydrocarbures au Québec montre toutefois qu’il est possible d’obtenir des gains au niveau politique. Les conférencier.es invité.es du Bar des sciences présenteront leurs travaux et échangeront avec le public sur les questions de l’inaction et de l’implication citoyenne. Une période d’échange avec le public conclura les conférences.
École d'été - du 23 août au 28 août 2021

Commercer dans un monde multipolaire

Université d'été sur la pratique du commerce international
L’école d’été est organisée conjointement par l’École des sciences de la gestion de l’UQAM et l’ENAP. Elle est dirigée par les professeurs Benoît Chalifoux (ESG-UQAM) et Stéphane Paquin (ENAP). Elle fait également l’objet d’un partenariat avec l’Organisation internationale de la francophonie et est reconnue maintenant internationalement.
Lancement - 18 mars 2021

Publication de « La mondialisation : une maladie imaginaire »

Depuis une trentaine d’années, on a tendance à amplifier, parfois grossièrement, la portée de la mondialisation et à en déformer la réalité. Selon plusieurs, l’accélération de la mondialisation conduit à l’avènement d’un monde « sans frontières », exacerbant la concurrence entre les nations. Ces critiques face à la mondialisation sont-elles justifiées ? C’est en examinant les données sur la performance économique et sociale des pays sociaux-démocrates et libéraux, en décortiquant la situation de l’emploi et en expliquant les inégalités qui y sévissent que nous pouvons cerner la portée de la mondialisation dans nos vies. Les conclusions sont claires : l’État-providence est bien vivant et la social-démocratie est toujours le modèle économique et social le plus performant.

Spécialistes

TOUS LES CHERCHEURS

Gopinath Jeyabalaratnam

Fondateur du GERIQ, chargé de cours, Université McGill et Directeur des affaires publiques, Medicom

Kharoubi Chahira

Doctorante en communication et spécialiste de la désinformation

Yannick Dumais

Spécialiste du milieu coopératif, de l'économie plurielle, des logiques institutionnelles et de la pensée économique du Québec.

Antoine Brousseau Desaulniers

Candidat au doctorat en histoire à l’UQAM.

Islam Ezzat

Chercheur dans l'influence de la délégation canadienne et québécoise sur le mode de scrutin et la prise des décisions au sein de l'UNESCO.