L’épidémie qui frappe l’Afrique de l’Ouest est sans précédent. Alors que le nombre de morts atteindra sous peu les 4000, le Center for Disease Control and Prevention des États-Unis, qui n’est pas reconnu pour être inutilement alarmiste, avance le million de personnes infectées dans les prochains mois. Avec des taux de mortalité de 50 %, il s’agirait de la crise humanitaire la plus meurtrière depuis des décennies. Ces estimations font craindre les pires scénarios pour une région du monde qui se relève à peine de conflits sanglants.