Stephen Harper a surpris plus d’un observateur lorsqu’en décembre 2005, en pleine campagne électorale, il a pris plusieurs engagements envers le Québec qui tranchaient radicalement avec ses positions historiques.
Celui qui avait condamné l’Accord du lac Meech et émis des critiques fortes sur le bilinguisme officiel à Ottawa ne proposait rien de moins que de régler le déséquilibre fiscal entre Ottawa et les provinces, d’encadrer le pouvoir fédéral de dépenser et d’adopter une charte du fédéralisme d’ouverture.