Les deux attentats pourraient mener à son terme un processus de rapprochement entre les Québécois et l’armée canadienne, selon Stéphane Roussel, directeur du Centre interuniversitaire de recherche sur les relations internationales du Canada et du Québec, qui a étudié l’antimilitarisme au Québec. «Jusqu’aux années 60, 70, l’armée était une institution anglophone, dit M. Roussel. Les choses ont changé, au moins dans l’infanterie. Et avec les crises d’Oka en 1990 et du verglas en 1998, les Québécois ont vu les aspects positifs de l’armée.»