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Article scientifique - 29 juillet 2014

« Oui » à l’Irak? Le baptême du feu de Stephen Harper et l’émergence du néocontinentalisme (2002–2003)

Manuel Dorion-Soulié, Stéphane Roussel et al., Canadian Foreign Policy Journal, Volume 20, 2014 - Issue 1: «Un monde finit, un autre commence»? La politique étrangère de Stephen Harper (2006-2013)

La décision du premier ministre Jean Chrétien de ne pas engager le Canada dans la coalition dirigée par les États-Unis pour envahir l’Irak en mars 2003 lui a valu de vives critiques de la part du chef de l’Opposition officielle, Stephen Harper. Il s’agit de l’une de premières fois où celui-ci exposait sa vision de la politique étrangère. Cet article vise à démontrer que, dans cette prise de position, apparaissent les signes d’une rupture idéologique par rapport à la conception internationaliste qui domine la politique canadienne depuis la Deuxième Guerre mondiale. Certains éléments de l’approche qualifiée de « néocontinentalisme », comme la clarté morale ou la nécessité de rétablir la crédibilité internationale du Canada, sont en effet bien présent et tranche avec le discours tenu à la même époque par le gouvernement libéral.

Canadian Foreign Policy Journal

 

Stéphane Roussel

Stéphane Roussel

Directeur de recherche
Professeur, École nationale d'administration publique
Manuel Dorion-Soulié

Manuel Dorion-Soulié

Chercheur
Doctorant, Institut de hautes études internationales et du développement