Économie et commerce

11 février 2014

2014 : une année d’action au GERIQ

Le GERIQ qui a fêté son premier anniversaire d'existence le 1er novembre passé se renouvelle cette année forte d'une équipe dynamique. Elle a d'ailleurs déjà mis les mains à la pâte pour offrir une foule de nouvelles activités qui faciliteront l'étude et la compréhension des relations internationales du Québec.
Article scientifique - 1 mai 2022

Means of Influence, the Joint-Decision Trap and Multilevel Trade Negotiations: Ontario and Québec and the Renegotiation of NAFTA Compared

Stéphane Paquin, Journal of World Trade, Vol. 56, No 5, 2022, pp. 853 – 878
Trade negotiations address issues that are increasingly pertinent to substate governments, leading many to insist on being included in trade negotiations. The increasingly multilevel nature of trade negotiations and the influence of substate governments in the negotiation process is beginning to attract theoretical attention. The Canadian case is interesting here as it allows us to test two recent theories about the role of substate governments in trade negotiations. Canadian provinces are increasingly included in trade negotiations despite the fact that they do not have veto power and the Senate of Canada does not represent their interests. The Canadian case demonstrates that, contrary to the means-of-influence theory, inclusion in the negotiation process is more important than formal constitutional powers. Moreover, contrary to a recent theory that questions the joint-decision trap perspective, in the case of the NAFTA renegotiation, granting veto power to the provinces would likely have been a major problem for Canadian negotiators. This article compares the role Ontario and Québec played in the NAFTA renegotiations with their role in CETA and Comprehensive and Progressive Agreement for Trans-Pacific Partnership (CPTPP) negotiations.
Notes de recherche - 31 janvier 2022

Favoriser les relocalisations industrielles au Québec par le biais des politiques publiques III: Aperçu des initiatives occidentales et leçons pour le Québec

Hubert Rioux, Stéphane Paquin, Robert Laplante, Institut de recherche en économie contemporaine, 31 janvier 2022, 84 pages.
Bien que les entreprises manufacturières puissent faire face, particulièrement en ces temps de crise, à plusieurs incitatifs à la relocalisation de leurs chaînes de valeur, un nombre tout aussi, sinon plus important de désincitatifs et d’obstacles peut ralentir, reporter ou carrément empêcher la mise en œuvre de stratégies allant en ce sens, dont en premier lieu la profonde intégration de ces entreprises à ces chaînes de valeur internationalisées. Les auteurs concluent qu’un éventail de politiques publiques est nécessaire afin d’accélérer ou simplement de provoquer des efforts de relocalisation et de substitution dans certains secteurs clefs.
Notes de recherche - 15 décembre 2021

Favoriser les relocalisations industrielles au Québec par le biais des politiques publiques II Le Québec est-il mûr pour une réindustrialisation d’ampleur? Un aperçu de l’état du secteur manufacturier québécois

Hubert Rioux, Stéphane Paquin, Robert Laplante, Institut de recherche en économie contemporaine, 2021, 17 pages.
La réindustrialisation, notamment par l’entremise des relocalisations et dont la substitution des importations est l’un des effets directs, représente une tendance lourde des stratégies économiques occidentales depuis la crise financière de 2008, qui a mis en évidence les dangers de la financiarisation, de la stagnation des investissements productifs, des délocalisations industrielles et de la déconnexion entre les politiques publiques et l’économie « réelle ». Le Québec ne fait pas exception à cette règle, bien que la croissance annuelle moyenne de son PIB manufacturier depuis cette crise (environ 1,4%) ait été assez substantiellement inférieure à celle des principales puissances industrielles occidentales. Cette croissance du secteur manufacturier depuis 2009 n’a pu que ralentir son déclin relatif en proportion du PIB québécois, son poids stagnant autour des 14% depuis une dizaine d’années alors qu’il atteignait encore les 20% au tournant des années 2000.
Notes de recherche - 15 décembre 2021

Favoriser les relocalisations industrielles au Québec par le biais des politiques publiques II Évolution et positionnement stratégique des chaînes de valeur manufacturières du Québec

Hubert Rioux, Institut de recherche en économie contemporaine, 2021, 98 pages.
La réindustrialisation, notamment par l’entremise des relocalisations et dont la substitution des importations est l’un des effets directs, représente une tendance lourde des stratégies économiques occidentales depuis une bonne douzaine d’années soit, dans la plupart des cas, depuis la crise financière de 2008. Cette crise aura mis en évidence les dangers de la financiarisation, de la stagnation des investissements productifs, des délocalisations industrielles et de la déconnexion entre les politiques publiques et l’économie « réelle ». Le Québec ne fait pas exception à cette règle, bien que la croissance annuelle moyenne de son PIB manufacturier depuis cette crise (environ 1,4%) ait été assez substantiellement inférieure à celle des principales puissances industrielles occidentales

Dans les médias

TOUTES LES INTERVENTIONS
3 septembre 2022

Le rapatriement des chaînes de production se fait toujours attendre

Le Devoir
17 janvier 2022

La Révolution tranquille ou le temps long des politiques publiques

Le Devoir Dans La Révolution tranquille 60 ans après, le collectif de chercheurs et de chercheuses réunis sous la direction de Stéphane Paquin et de X. Hubert Rioux démontre que, loin de se déliter comme on l’entend couramment, l’État du Québec ne cesse au contraire de se développer et qu’il intervient aujourd’hui plus que jamais, tablant sur la réussite, évidente à long terme, de bon nombre de ses politiques publiques.
4 juin 2021

L’importance des relocalisations industrielles

Le Devoir - Au cours du printemps 2020, la nécessité d’une stratégie de relocalisation des chaînes de valeur industrielles et de substitution des importations s’est vite imposée dans le débat public. La pandémie a révélé des faiblesses majeures dans les secteurs névralgiques du matériel médical, du pharmaceutique, puis de l’agroalimentaire.
17 avril 2021

Les inégalités au Québec et dans le monde

Savoir Média - Horizon politique À l’échelle planétaire, moins d’une trentaine de milliardaires possèdent autant que la moitié de la population mondiale. L’écart monumental de richesse entre les plus riches et les plus pauvres est l’un des contrastes les plus frappants de notre époque. Comment le Québec se tire-t-il d’affaire en matière d’inégalités? Les programmes sociaux et la redistribution sont-ils plus généreux ou plus faibles qu’au siècle précédent? Sommes-nous plus inégaux aujourd’hui qu’auparavant? Qui s’enrichit et qui s’appauvrit? Et surtout qui profite de la mondialisation?
École d'été - du 23 août au 28 août 2021

Commercer dans un monde multipolaire

Université d'été sur la pratique du commerce international
L’école d’été est organisée conjointement par l’École des sciences de la gestion de l’UQAM et l’ENAP. Elle est dirigée par les professeurs Benoît Chalifoux (ESG-UQAM) et Stéphane Paquin (ENAP). Elle fait également l’objet d’un partenariat avec l’Organisation internationale de la francophonie et est reconnue maintenant internationalement.
Lancement - 18 mars 2021

Publication de « La mondialisation : une maladie imaginaire »

Depuis une trentaine d’années, on a tendance à amplifier, parfois grossièrement, la portée de la mondialisation et à en déformer la réalité. Selon plusieurs, l’accélération de la mondialisation conduit à l’avènement d’un monde « sans frontières », exacerbant la concurrence entre les nations. Ces critiques face à la mondialisation sont-elles justifiées ? C’est en examinant les données sur la performance économique et sociale des pays sociaux-démocrates et libéraux, en décortiquant la situation de l’emploi et en expliquant les inégalités qui y sévissent que nous pouvons cerner la portée de la mondialisation dans nos vies. Les conclusions sont claires : l’État-providence est bien vivant et la social-démocratie est toujours le modèle économique et social le plus performant.
Lancement - Septembre 2020

Publication de « La crise climatique à l’aube d’un monde incertain »

La crise climatique à l’aube d’un monde incertain dresse un état des lieux du monde pré-COVID-19 que nous venons de quitter et offre des clés de compréhension des principaux enjeux climatiques et énergétiques actuels. Il analyse les bouleversements dans l’économie politique mondiale générés par les mesures de réduction des émissions de GES et passe en revue les objectifs de l’Accord de Paris, la montée des énergies renouvelables, la détérioration de l’environnement d’affaire des industries fossiles, la mise en place de grandes politiques publiques et les nombreuses incohérences et incompatibilités entre les engagements politiques et les réalités sur le terrain.
- 15 janvier 2020

Le Brexit vu du Québec – Considérations économiques, commerciales et sécuritaires

Hubert Rioux, Note de recherche, GÉRIQ, 2020, 77 pages

Spécialistes

TOUS LES CHERCHEURS

Nancy Rossi

Doctorante à l'ENAP

Yannick Dumais

Spécialiste du milieu coopératif, de l'économie plurielle, des logiques institutionnelles et de la pensée économique du Québec.

Larissa Nawo

Chercheure au GERIQ et à l’ENAP au sein du programme de PhD en Administration publique.

Hubert Rioux

Chercheur associé Chercheur postdoctoral Banting Fellow, École nationale d’administration publique
Stéphane Paquin

Stéphane Paquin

Directeur exécutif du GÉRIQ Professeur, École nationale d'administration publique